En ce mois d’octobre s’ouvre enfin la belle « Année de la foi ». Benoît XVI l’inaugurera solennellement le 11 octobre, date du cinquantième anniversaire de l’ouverture du concile Vatican II par jean XXIII.
Le mot désigne deux choses :
 La foi, c’est un contenu : la Parole de Dieu au sens large de tout ce qui est révélé, soit mis par écrit dans la Bible, soit transmis au cours du temps. Ce dépôt, l’Eglise est chargée de le faire briller pour les hommes de chaque époque comme un trésor, plus précieux que tout l’or du monde.
 Dieu parle, l’homme répond : la foi en ce deuxième sens, c’est l’adhésion que nous donnons à ce message, c’est-à-dire au Sauveur Jésus et à son enseignement.
Le Saint-Père dit cela bien mieux que moi dans le motu proprio Porta Fidei au n° 10 : « Il existe une unité profonde entre l’acte par lequel nous croyons et les contenus auxquels nous donnons notre assentiment ».
Aussi la première mission qu’il nous donne est « un engagement général pour la redécouverte des contenus fondamentaux de la foi » (n° 11).
Et si nous prenions une résolution précise afin de recevoir à nouveau le donné de la foi ? Il suffit de décider du moment (par exemple une heure par semaine), de la méthode (crayon à la main), enfin du support. Celui-ci est tout indiqué : le 11 octobre, 50e anniversaire de Vatican II, est aussi le 20e anniversaire du Catéchisme de l’Eglise catholique. Avec lui, ou le Youcat qui le traduit de façon encore plus facile à lire pour les jeunes, nous avons entre les mains les contenus de la foi « professée, célébrée, vécue et priée » (n° 8), c’est-à-dire le Credo, les sacrements, la vie morale et la prière.
Redécouvrant la foi, au sens de ce que nous croyons, nous pourrons renouveler la foi au sens de ce par quoi nous croyons, cet élan de tout notre être. Alors nous pourrons en porter témoignage, pour « ouvrir le cœur et l’esprit de beaucoup au désir de Dieu et de la vraie vie, celle qui n’a pas de fin » (n° 15).