2ème Dimanche de Carême

dimanche 13 mars 2022


La lumière de Pâques illumine déjà ce deuxième dimanche du Carême. Elle vient déchirer les ténèbres de la nuit, celles qui provoquent la peur, celles qui entourent notre sommeil et notre engourdissement. Cette clarté est là pour nous indiquer les réalités d’un ailleurs d’où toute crainte sera définitivement bannie.

La torpeur de la nuit nous submerge, comme elle le fait pour Abraham, comme elle le fait pour les témoins de la Transfiguration de Jésus. Elle est le lieu même de la dépossession de soi-même, le lieu de la peur.

Paradoxalement, la nuit est aussi le lieu de la révélation. Sans l’obscurité totale, Abraham ne pourrait percevoir la multitude des étoiles, signe de la descendance qu’il aura ; sans l’obscurité de la nuit, point de brasier brûlant passant entre les victimes du sacrifice qu’il a préparé, signe de Dieu qui passe et qui fait alliance. Il faut que les disciples soient couverts par la nuée pour recevoir la révélation du mystère de Jésus : Il est le fils bien-aimé, Il est l’élu de Dieu, Il est la Parole qui reste, tandis que s’effacent la Loi et les Prophètes représentés par Moïse et Elie.

Il s’agit avant tout de signes qui ouvrent l’avenir. Celui d’Abraham se trouve dans la descendance innombrable. Celui de Jésus est sa résurrection ; événement préfiguré par sa Transfiguration. Elle inaugure notre propre résurrection qui transformera nos corps à l’image du corps glorieux du Christ ; telle est notre foi !

Bon temps de carême !


Père Sylvain Apenouvor


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Feuille paroissiale
La semaine de notre communauté N°52 du 13 mars 2022

   
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