Une traversée du lac en pleine nuit, et voilà une tempête. Les apôtres connaissant pourtant bien la mer de Galilée et n’en sont pas à leur à leur première bourrasque. D’ailleurs, ils ne sont pas seuls pour affronter les vagues, puisque Jésus est avec eux. Seulement, fatigué par une journée de prédication à la foule, Jésus s’est endormi. Il dort même profondément qu’il faut l’intervention apeurée des disciples pour le réveiller : « Maître, nous sommes perdus, cela ne te fait rien ? ». Frayeur bien légitime, qui va se muer en « grande crainte ». En effet, dans la bible, apaiser la tempête est une œuvre divine, et ici Jésus n’invoque pas Dieu mais agit par Lui-même : « Il interpella le vent avec vivacité et dit à la mer : silence, tais-toi !Le vent tomba et il se fit un grand calme ». Et il reproche à ses disciples leur manque de foi. Ils devaient tout de même bien en avoir un petit peu, puisqu’ils font appel à Lui.
Il s’agit pour eux de quitter la foule et de passer sur l’autre rive. Il faut que l’Evangile soit annoncé à tous les peuples. Nous partirons bientôt sur nos routes de vacances. Malgré nos limites, nos manques de moyens, nous sommes invités à devenir passeur de l’évangile à ceux que nous rencontrerons ?
Des initiatives sont à trouver pour l’été : à la campagne, sur les plages, dans les rues, dans nos lieux de ressourcement, Jésus compte sur nous pour faire passer son message d’amour aux autres.
Père Sylvain Apenouvor